• Détournement d'objets : des politiques italiens adoptent des méthodes qui collent

    Fausto Bertinotti, un leader communiste italien, use d'une méthode plutôt originale pour sa mener sa dernière campagne : haro sur les tags, les post-it sont arrivés !

    Considérant que la rue est et restera un lieu d'expression et de revendication des foules, l'homme a décidé de s'y faire remarquer à sa manière.Détournement d'un média issu de la sphère privée et du quotidien pour une utilisation publique totalement nouvelle et décalée : le post-it est son cheval de bataille, « Voglio » (Je veux) son leitmotiv.  Lui et ses camarades distribuent aux Italiens des post-it, les invitant à y inscrire leurs revendications, précédées de la mention « Voglio ». Puis, ils sont cordialement conviés à venir les coller sur les murs des villes. Le tout est renforcé par une déclinaison sur la toile : un site dédié lui aussi plein de post-it a été créé. Une mécanique qui, même si elle ne crée pas forcément l'enthousiasme aura au moins le mérite de retenir l'attention des concitoyens.

    Finalement quoi de plus commun qu'un post-it ? Mais quoi de moins commun que des dizaines de post-it colorés collés sur les murs des cités ?


  • Commentaires

    1
    Enkeli
    Vendredi 19 Août 2005 à 12:16
    Je viens...
    ... rajouter mon grain de sel. Il faut savoir que la culture de l'autocollant est déjà ancienne en Italie. Sur les murs des cités, sur les cabines téléphoniques, aux péages, on trouve de tout, collé partout. Pub pour une boite à la mode, appels de détresse, incitations à la prière, annonces de vente...
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